6 août 2008 3 06 /08 /août /2008 21:01

                   
      Pour Yvette,



               Petits galets de Nice ou bien de Gouraya,
               nés de la même mer, la méditerranée.
               Caressés, mélangés,sans cesse entrechoqués,
               Ils font la fierté de ceux qui vivent là.
               Mer calme, agitée, ou mer déchaînée,
               Petits galets voyagent, multiples ricochets.
               Aujourd'hui ils s'arrêtent, couchés sur le papier;
               Papa il y a longtemps sur eux a dessiné.
                                           
                                                 StA le 07/08/08.








               
                                                                                                                                                                 .

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5 août 2008 2 05 /08 /août /2008 22:29
                    Avec Globule, mon copain d'enfance,  nous allons quelquefois nous promener le long de la grande pièce d'eau.
                    Elle est alimentée par un petit ruisseau dont l'eau d'une pureté étonnante abrite des écrevisses; et par une source qui prend naissance dans l'ancienne propriété de Louis Aragon et Elsa Triolet, le moulin de la Villeneuve. Ils y sont tous deux enterrés et c'est aujourd'hui un musée qui expose des surréalistes de toutes expressions.
                    Au fur et à mesure que nous avançons le long de la rive bordée de végétaux, des grenouilles réveillées en sursaut se jettent dans l'eau, un gardon à l'ombre d'un saule gagne le large, des poules d'eau prennent leur envol.
                    - Baisse toi Globule, on arrive.
                    On a rampé jusqu'au bord de l'eau, on les voit à travers l'herbe haute:
                    - Chuuuutt, pas de bruit... regarde elles sont là.
                    Alignées les unes à côté des autres, le ventre à ras du fond, et le dos dépassant la surface de l'eau, un groupe de grosses carpes rouges se laissent aller à la fraîcheur de l'arrivée de la source. L'eau clapote agitée et bien remplie d'oxygène après avoir dévalée entre quelques cailloux.
                    Papa m'a expliqué que c'est son grand-père qui les amenées dans la pièce d'eau. Elles étaient toutes petites ; et comme les poissons rouges s'adaptent à la grandeur de l'endroit où ils vivent, si ils s'y plaisent, elles sont devenues énormes.
                    De temps à autres, il leur jette des morceaux de pain. Il faut les voir se ruer et engloutir tout ce qui flotte, leur grosses têtes  hors de l'eau avec un bruit de ventouse.
                    Impressionnant le bruit que fait une grosse carpe lorsqu'elle fait un bond hors de l'eau, et qu'elle retombe frappant la surface comme les baleines à la télé. A chaque fois je sursaute et Globule éclate de rire. La prochaine fois qu'il se moque, je le pousse à l'eau !
                    - prêt Globule ? A dix on y va.
                    - huit, neuf, dix !
                    Et tous les deux comme un seul chat, on saute par- dessus le ruisseau. Un bond d'un mètre cinquante, et dès l'atterrissage, on se retourne: 
                    Oh la la ! ! ! La panique ! Elles se sauvent dans tous les sens, c'est le grand carambolage. La Concorde à six heures. Elles se rentrent les unes dans les autres à qui s'échappera la première.
                    L'eau est devenue toute trouble, elles ne savent plus quelle est la bonne direction.
                    L'une d'entre elle est venue s'échouer entre deux pierres du ruisseau.
                    - Viens Globule.
                    On approche lentement. Globule est derrière moi, il n'est pas très courageux dans ces moments là. Je renifle la queue du poisson,et reçois une grande gifle sur l'oreille. Aîe ! Il est vigoureux celui-là ! Globule risque une patte, la carpe fait un bond et se libère. Un sillon se forme derrière elle, et disparaît peu à peu. L'eau redevient calme et transparente.
                    -Ils sont tous repartis...Tu as vu Globule la peur qu'on leur a flanquée !

                                                                                                                      StA le 06/08/08.
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2 août 2008 6 02 /08 /août /2008 21:54
  Au  moins  " elles  " ne sont   pas contrariantes ; et  jamais un geste déplacé...

             
                                                                                                      

       
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27 juillet 2008 7 27 /07 /juillet /2008 20:14

                                                                                                          

                    Cette nuit, je suis rentrée un peu tard de chez Zezette. La maison était toute endormie, et plutôt que de risquer l'incident diplomatique, je suis allée dormir dans la cabane au fond du jardin, là où maman entrepose ses trésors pour brocantes et vide-greniers.
                    Et ce matin, alors que je m'abandonnais dans les pattes d'un danseur de tango argentin  cheveux gominés, fine moustache et yeux de braise, j'ai été réveillée par un drôle de bruit...
                    Dans le jardin, papa " roucoulait " !
                    Sous le cerisier, les yeux levés vers les plus hautes branches, il était en pleine conversation avec deux jolies tourterelles.
                    - et vrou,et vrou, rouwrou rourouwrou faisaient les tourterelles.
                    - rouroucou, roucouwrouwrou répondait papa. Ou peut-être était-ce l'inverse...?
                    Toujours est-il que je restais stupéfaite. Je sais que papa parle plusieurs langues, anglais, espagnol, mais tourterelle !
                    Personnellement, je ne parle pas le langage des oiseaux ;  je ne cherche d'ailleurs pas le dialogue, je me contente de les imaginer  entre deux quenottes.   Aussi n'ai-je pu comprendre le moindre mot.
                    Mais j'ai tout de même constaté que les vrou rou rou  et les roucoucou wrouwrou de papa ne
laissaient pas les jeunes filles indifférentes.
                    Mais pourquoi lorsque nous parlons de tourterelles nous imaginons-nous toujours des demoiselles ?
Il s'agissait de deux tourtereaux comme disent les êtres humains, un charmant couple de  volatiles qui sur une branche échangeaient câlins et bisous. Jeunes mariés certainement.
                    Papa semblait leur dire: " Bienvenue dans notre jardin, je vous conseille le grand érable. Il reste un deux pièces avec vue sur la piscine et pension complète."
                    roucoucou wrou wrou, wrou wrou roucoucou...
                    Il aurait pu leur proposer quelque chose de plus bas, j'ai le vertige dans le grand érable !


                                                                                               StA le 27/07/08.             

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23 juillet 2008 3 23 /07 /juillet /2008 23:17

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            Des fois, ils nous laissent tous seuls à la maison; abandonnés...
                    Toute la journée, ils vont ils viennent, on sent bien que quelque chose se prépare. Ils sortent leurs belles affaires de la grande armoire, celle où je vais me blottir dans les pulls bien pliés de papa lorsqu'ils oublient d'en fermer la porte.
                    Sur les cintres, maman accroche des petits sachets en tissus de toutes les couleurs qu'elle remplit d'herbes et de fleurs aux odeurs les plus variées. La lavande y côtoie les carrés de merisier pour faire fuir les parasites. Leurs habits sentent tellement bon.
                    Maman met des parfums partout dans la maison; sur les ampoules électriques, sur la moquette, dans les draps, sur les oreillers, partout. Dans la salle de bain, il doit bien y avoir cinquante savonnettes aux parfums délicats et subtils. Son préféré est la mûre.
                    Elle a aussi des veilles fleurs, des vieilles feuilles séchées qu'elle mélange et dépose dans de  grandes assiettes, dans des cache-pots, des vide-poches, et ça sent bon...Papa dit qu'elle est gâteuse; je ne sais pas ce que ça veut dire, mais c'est sûrement vrai.
                    Alors ils enfilent leurs beaux vêtements; Toby, Question et moi les observons intrigués, on se demande ce qu'ils font, Ils se regardent dans toutes les glaces...
                    Papa se met un long morceau de tissu autour du cou, avec un gros noeud qu'il fait, défait, et refait à plusieurs reprises.
                    Maman reste au moins deux heures dans la salle de bain, et en ressort avec de grands yeux  pleins de noir autour,  de jolies joues toutes roses, et des petites boucles plein les cheveux.
                     Elle passe et repasse des robes, des ensembles,  demandant à papa: " et celle-ci ?, et celle-là ?
                     Elle semble tout à coup plus grande, elle a mis des talons avec des aiguilles sous ses chaussures. ça doit piquer les coussinets ! Et la voilà qui marche comme la cousine Mimi !
                    Papa dont la tenue préférée est le jean chemise, et ceinturon à boucle western, porte une fine ceinture 
 noire avec une simple boucle dorée.
                    Maman lui dit qu'il est beau et que son costume lui va toujours comme un gant ... Moi y'en a pas comprendre...!
                    Lui qui adore les chaussettes avec les personnages Dysney et Tex Avery, en met de toutes noires qui brillent ; en soie a dit maman. C'est fait avec des vers de terre...
                    lorsqu'ils ont terminé et qu'ils sont prêts à partir, on ne sait pas pourquoi, mais on se sent très fiers. 
La dernière fois, le petit frère Emmanuel aussi il était beau, avec des chaussures qui brillent.
                    En partant, papa dit toujours à Toby: " tu gardes le chien ! hein ? tu gardes pèpère ". A moi il ne dit rien, n'empêche qu'au moindre bruit, c'est moi qui réagis, Toby, lui, dort à poings fermés (comme les bébés).  Si papa savait ça...
                    Quand ils reviennent, nous avons toujours droit à un beau cadeau. Toby un nonosse en peau de buffle, et nous une boîte de la télé de celles que je préfère. Maman les appelle les boîtes chères. 


                                                                                                                    StA le 24/07/08.         
                   

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23 juillet 2008 3 23 /07 /juillet /2008 09:04

 Miiiiiiiiiaouououou ! ! ! Papa en a plus de 200 paires ! ! !                                                                        

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10 juillet 2008 4 10 /07 /juillet /2008 19:15

                    Il n'est que 8 heures 30, et déjà le soleil réchauffe mon bidon. Je suis calée entre deux bûches de bois, devant la porte-fenêtre du salon; Il ne va pas tarder à sortir, et moi je fredonne dans ma tête:
                    " Qué calor senor, senor qué calor ". Attention le voilà !
                    Il sort un peu plus tôt que d'ordinaire parce que la soeur de maman est en vacances quelques jours chez nous. Galanterie oblige, il leur laisse la salle de bain. C'est une sorcière qui lit dans les cartes. Quand elle me regarde, j'ai des frissons partout. N'empêche, tout ce qu'elle a dit à mon petit frère est arrivé.
                    Je sais bien qu'elle adore  les chats, mais lorsqu'elle me fixe de ses grands yeux noisettes, je perds la notion de réalité. Je ne sais plus où j'en suis, c'est plus fort que moi, et je dois faire un effort surfélin pour briser le charme et détourner la tête.
                    C'est un peu comme si elle lisait en moi comme dans ses cartes;  j'ai l'impression qu'elle pénètre mon petit jardin secret,  et qu'elle sait tout de mon aventure avec Nicolaï, un chauffeur poids lourd birman qui séjourne de temps à autre chez Zezette, ou de cette courte idylle avec Aristote le chartreux...mais... nous étions trop jeunes...
                    Colette évoquait la grâce de ce chat bleu, avec son " pelage  de chatte des chartreux mauve et bleu comme la gorge des ramiers  " qu'elle appelait  " son pigeon bleu, son démon couleur de perle ". Je ne l'oublierai jamais...
                    Mais le voilà qui sort. Vite, je saute sur la terrasse, miaulements 15 bis, je me roule sur le dos dans un rayon de soleil. Mon ventre blanc bien léché attire son regard, Il pose sa malette et se penche sur moi.
                    Je sens sa main sur mon ventre tout chaud. Alors c'est la locomotive qui démarre: et ron, et ron, et ron ron petit patapon, je ronronne entre deux miaulements étouffés et me laisse aller aux caresses de papa perdant toute ma dignité de félin. Peu importe, il n'y a pas de témoin, et je m'abaisse même à lécher sa menotte.
                    Je l'aime tellement mon papa...!

                                                                                    StA le 10/07/08.

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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 21:49
                     La cousine mimi est de retour. La persane à poils très longs et yeux de biche est revenue. La marilyn du cours Saleya a pris l'avion, panier d'osier Vuitton, eh oui ma chèèère... 
                    Sa mère nous a dit qu'elle n'a pas cessé de miauler dans l'avion. Déchirés par sa voix à la Marlene Dietrich, rauque et chaude avec des trémolos qui s'adressent directement aux petits coeurs, les passagers sont venus la rassurer à tour de rôle,  ce fut le défilé extase.
                     Avec sa mère, elle a pris pension chez mon petit frère manou. Toute la maison pour elle, la star occupe la suite avec terrasse et sauna. Je t'en ficherais moi !...
                     Quand à nous, plus le droit de rentrer; il ne faut surtout pas perturber Mââdaaame. N'empêche, je suis sûre qu'elle aimerait bien faire une petite escapade chez Zezette, j'en connais un qui serait tellement heureux de lui susurrer quelques miaulements à l'oreille... 
                    Cette année, je n'ai pas eu le moindre contact avec elle; sauf une fois à travers la vitre de la cuisine  de manou, elle à l'intérieur, et moi à l'extérieur. Je passais là par hasard lorsque je l'ai aperçue qui grignotait quelques croquettes.
                    - Mimi ! eh ! Mimi !
                    Elle ne m'a pas reconnue; mais surprise, et pourtant si fragile, elle s'est jetée contre le carreau toutes griffes dehors. J'ai fait un sacré bond en arrière ! Et puis j'ai réalisé que c'était pour elle un réflexe de défense, qu'il n'y avait aucune agressivité envers moi, que j'aurai fait de même à sa place. 
                     - Mimi ! C'est moi, Pivoine !
                    Elle a fondu, je ne l'entendais pas à travers le double vitrage, mais à son attitude, se  frottant contre la vitre, et  me regardant toute attendrie yeux plissés, j'ai compris qu'elle était heureuse de me voir. Il est vrai que nous  commençons à avoir quelques bons souvenirs en commun.  Et puis c'est ma cousine.
                    C'est alors que je me suis aperçue  qu'elle avait quelque chose de changé, quelque chose de bizarre,    un je ne sais quoi d'étrange dans le regard, ou sur la frimousse. Elle paraissait... rajeunie... Et puis j'ai vu ses lèvres ! 
                    Mon Dieu Mimi !...mais !?... non seulement elle s'était fait tirer la peau, ce qui lui creusait le visage,  un peu comme les mannequins qui se mordent à sang l'intérieur des joues, ou se fond retirer les dents  pour paraître plus fines, mais en plus elle avait des lèvres comme Emmanuelle B... ou Jeanne M...
                    Il faut dire pour sa défense qu'à Nice c'est la grande mode ! Le soir, au cours Saleya, il faut voir,  les stars, les célébrités, les plus jolies femmes, toutes sont passées entre les mains expertes des chirurgiens. Les unes arborent des poitrines Pamela A...les autres ont perdu toute personnalité devenues masques de cire.
                    Aujourd'hui la cousine Mimi a rejoint  le carnaval...           

                                                                             StA le 09/07/08.                       
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30 juin 2008 1 30 /06 /juin /2008 10:06
                    Ce matin, papa n'est pas pressé. Il se promène dans la maison en pyjama gaston Lagaffe, touche du doigt un papier important, puis le repousse un sourire aux lèvres. Il est dans son nuage, et toute chose négative ou préoccupante faisant partie  de notre vie de tous les jours, n'a emprise sur lui aujourd'hui.
                    Deux notes sur le piano, il le referme.  Maman lui rappelle qu'il doit aller à la recette des impôts régler la  facture d'eau, mais il est atteint de procrastination, il n'en a cure. Il est ainsi, je le connais, en ce jour, il est rempli de laisser-aller. ça tombe bien, moi aussi.
                    Je pense savoir pourquoi cette attitude; il a passé une bonne partie de la nuit avec moi sur ordinateur.  Nous sommes allés lire de jolies histoires et de charmants commentaires sur notre site. Il m'a expliqué que j'allais devenir une star du " NET ". Alors ce matin, pour le faire rire, je traverse le salon démarche mannequin, une patte sur les hanches et l'autre redressant quelque cil récalcitrant. Il me dit que je marche comme Erroll Garner joue du piano.
                     - viens Pivoine, allons faire une promenade dans le jardin. Et il me cueille délicatement de sa main droite pour me déposer sur le dos contre lui dans ses bras. Ron ron ron instantané, sa main caresse mon ventre tout blanc.
                    Il fait très beau dehors, le soleil est de rigueur et nous réchauffe le corps. Il fait si frais dans la maison aux murs de pierre. Papa marche lentement et nous promène d'arbre en arbre, de fleur en fleur, moi je le laisse conduire, gratouille sous mon petit cou, ma tête tendue en arrière dans le pli de son coude, quoique gardant un oeil ouvert sur le cerisier où les merles se régalent.
                     je n'ai pas mon permis; et puis n 'est ce pas l'homme qui doit conduire sur cette musique de Strauss qui valse dans ma tête depuis ce matin ?                  
                    

                                                                                                   StA le 30 juin 2008.
                                                                                                              
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23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 21:32

                    ...six, sept, huit, neuf, dix, partez ! 
                    Mes pattes dérapent sur le gravillon, et de tout mon élan je pénètre dans la cuisine et saute sur l'évier. Maman fait un bond en arrière et jette ses endives en l'air. Elles retombent dans la cuvette remplie d'eau claire éclaboussant partout.
                    " Oh Pivoine ! Ça ne va pas non ? !  Ça y est, c'est son quart d'heure de folie ! "
                    Mais telle une flèche, j'ai déjà  bondi dans le salon. Coup de frein, le tapis glisse sur le sol et fait quelques plis devant mes papattes tendues. En un bond je suis sur la commode, je slalome entre les biscuits de porcelaine, l'aiguière en crystal, l'oeuf d'autruche et la cave à liqueur.  Pas le temps de vérifier si tous les verres sont pareils, je m'élance sur le canapé et rebondi sur la table ronde. De là, il n'y a qu'un saut pour atteindre la table basse; une poussée sur mes pattes arrières me propulse sur la poutre de la cheminée.
                     " Bonjour et au revoir les angelos ! " Parce que je repars de plus belle en sens inverse.
                     " Mais elle n'est pas bien s'écrit maman !  On la croirait poursuivie par un monstre venu d'ailleurs ! "
                     Je grimpe l'escalier quatre à quatre, la salle de bain est fermée. Peu m'importe, la moquette de la chambre parents accroche bien à mes griffes et va me permettre de prendre encore de la vitesse. Et voilà la chambre de manou.
                    Je me jette sur le mur recouvert d'un épais tissu mural, et du plus vite que peuvent aller mes pattes, les griffes telles des serres piquées dans le tissu, je cours sur les murs ne perdant pas un centimètre de hauteur. 
                     J'ai  réussi le tour de la chambre de mon petit frère en apesanteur comme un extra-terrestre  !
                    Mais qu' est-ce qu'il peut bien nous prendre à nous les chats dans ces quarts d'heure de folie  qui nous poussent à des exploits invraisemblables ?
          

                                                                                               StA le 23/06/08.

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Présentation

  • : saint-arnoult parler à l'oreille des chats
  • : Les chats, encore les chats et toujours les chats. Une jolie chatte écaille de tortue: "Pivoine" (c'est la fleur préférée de papa). Une grisounette: "pichenette", maman de "pirate" gris et blanc, le flibustier du jardin. D'origine gouttière: "question" parcequ'elle a la queue en point d'interrogation. Une maison de pierre, un jardin, une famille remplie d'amour. Un papa qui murmure à leurs petites oreilles, et retrace leurs aventures...et le reste...
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